Abolition de l’exploitation des enfants
La convention des Droits de l’enfant des Nations Unies définit le travail des enfants comme des activités de mineurs âgés de moins de 18 ans qui leur nuisent physiquement ou moralement, leur volent leur enfance ou les privent de leur dignité ou les empêchent d’aller à l’école.
Législations sur le travail des enfants
L’Organisation internationale du travail (OIT) a établi dans la convention n° 138 que les enfants ne peuvent travailler qu’à partir de l’âge de 14 ou 15 ans lorsqu’ils ne sont plus en âge de scolarité obligatoire. Dans la Convention n° 182, elle règle également l’abolition des pires formes de travail des enfants. Celles-ci englobent toutes les formes d’esclavage et de pratiques esclavagistes, le travail forcé, y compris la prostitution et la pornographie infantiles, le recours à des enfants-soldats, l’utilisation, le recrutement ou l’offre d’un enfant aux fins d’activités illicites, notamment pour le trafic de stupéfiants, ainsi que d’autres formes de travail nuisant à la sécurité, la santé ou la moralité des enfants.
Conséquences du travail des enfants
Travailler au lieu d’aller à l’école a des conséquences négatives pour la vie des enfants. Sans formation de base, leurs chances sur le marché du travail sont réduites et le risque de pauvreté est très élevé. Dans le monde entier, plus de 100 millions d’enfants sont touchés. Les pires formes du travail des enfants selon l’OIT peuvent provoquer des dommages corporels ou psychologiques irréparables ou peuvent mettre leur vie en danger. Donc le développement économique de tous ces pays et régions en développement, où le travail des enfants est largement répandu, est compromis.
Situation du travail des enfants en Suisse
La Suisse a ratifié en 1997 la convention des Nations Unies sur les droits de l’enfant et participe depuis lors au programme, fondé en 1991, pour l’élimination du travail des enfants de l’OIT (IPEC).
