Preservation de la diversité biologique
La diversité biologique ou biodiversité désigne la diversité des micro-organismes, des plantes et des espèces animales, la diversité génétique à l’intérieur de chaque espèce et des biotopes. Elle inclut également les moyens de subsistance abiotiques comme l’air, l’eau et les sols.
La diversité biologique recule
La diversité biologique diminue massivement dans le monde. De ce fait, ce ne sont pas seulement la flore, la faune et les micro-organismes qui s’appauvrissent. La biodiversité est aussi la condition préalable à l’adaptation des espèces aux conditions climatiques en changement. Elle est considérée à plusieurs titres comme condition de base au regard de la stabilité des écosystèmes à travers le monde.
Conventions internationales
En 1992, la convention sur la diversité biologique (CDB) a été conclue par la communauté internationale. Jusqu’à aujourd’hui (situation: janvier 2010), elle a été ratifiée par 193 États, y compris la Suisse. La CDB poursuit 3 objectifs d’importance identique: premièrement, la diversité biologique doit être préservée. Deuxièmement, les ressources doivent être utilisées de manière durable afin que les générations futures puissent aussi en vivre. Troisièmement, l’accès aux ressources génétiques doit être réglementé et les avantages qui résulteront de leur utilisation répartis équitablement.
En complément, le protocole sur la biosécurité, à savoir le Protocole de Carthagène, est entré en vigueur en 2003. La convention règle en droit international le transport transfrontalier, l’utilisation des organismes génétiquement modifiés (OGM) et leur accès. Elle stipule que les OGM doivent être signalés comme tels, de manière claire.
